Au mois de mars 2024, notre nouvelle directrice, Gladys Winkler Docourt a organisé pour l'AJAM une journée du personnel hors des sentiers battus.
L’Association jurassienne d’accueil des migrants compte aujourd’hui près de 130 collaborateurs et affronte des défis uniques dans ses 40 ans d’histoire. Elle a ainsi mandaté Creapole pour modérer la journée du personnel. Son directeur, Dino Belometti, revient sur cet accompagnement.
Pourquoi avoir mandaté Creapole ?
L’AJAM fait face à de nombreux défis.
La situation géopolitique instable a provoqué une forte augmentation du nombre de bénéficiaires et donc du nombre de collaborateurs. Les attentes des uns et des autres ont aussi changé, en termes d’accompagnement, de conditions d’accueil, de travail, etc. À cela s’ajoutent des défis financiers et de gouvernance.
En quarante ans, l’AJAM est en quelque sorte passée d’un collectif à une entreprise, avec un collège de Direction, cinq Domaines et une Maison de santé. Je souhaitais donc que lors de la journée du personnel, nous puissions nous pencher sur les fondamentaux et créer un socle commun. Je voulais aussi que les uns et les autres apprennent à mieux se connaître.
J’ai demandé plusieurs offres. En lisant la proposition de Creapole, j’ai vraiment senti que cette organisation comprenait nos préoccupations et que la démarche proposée nous permettrait d’aller plus loin.
Comment s’est passée cette journée du personnel ?
Le premier exercice de la journée devait mettre chacun dans de bonnes dispositions. Cela a été le cas ! De nombreuses personnes m’ont dit ensuite qu’elles auraient souhaité passer plus de temps sur cette étape.
Des groupes de 5 personnes ont été créés. Dans chaque groupe, une personne devait raconter une expérience positive qu’elle avait vécue, symbole des valeurs et forces de l’AJAM. Des valeurs fortes, comme l’ouverture, la cohésion, l’intégration ou encore le partage ont ainsi été mises en évidence.
Nous avons ensuite réalisé une œuvre d’art de manière collective. Un challenge, avec près de 120 personnes ! Il y a eu beaucoup de rires dans la salle. L’après-midi s’est déroulée sous la forme d’un world café où chacun a exprimé comment il pouvait contribuer à la réussite de la mission de l’AJAM mais aussi de quoi il avait besoin. La discussion de synthèse qui a clos la journée a révélé les axes et démarches prioritaires.
Quel bilan tirez-vous de cette collaboration ?
Creapole a demandé du feedback à la fin de la journée. Chacun a ainsi pu dire ce qui lui avait plu et ce qu’il aurait fait différemment.
L’atelier, avec le travail en groupes interdomaines, a favorisé les rencontres et discussions entre des personnes qui ne se côtoient pas dans leur travail quotidien. Tout le monde a apprécié ces échanges ! Certains auraient voulu avoir plus de temps.
En outre, organiser une journée interactive avec autant de participants, ça reste un défi. Personnellement, cette journée m’a donné un élan positif !
Quelle sera la suite ?
Pour moi, il est extrêmement important qu’il y ait une suite à cette journée, qu’elle ne reste pas juste un moment sympa mais qu’elle constitue le début d’une nouvelle aventure. C’est aussi le retour qu’ont fait la plupart des collaborateurs. Je vais m’appuyer sur différentes ressources. Parce que l’AJAM, c’est une histoire collective !