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L'injection plastique et l'usinage CNC n'ont plus de secrets pour Henri Schaller SA

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Yannick Schaller, le petit-fils du fondateur de la société Henri Schaller SA à Bassecourt.

À propos de votre entreprise

Pouvez-vous présenter votre entreprise ?

La société Henri Schaller SA a été créée en 1955 par la personne du même nom, Monsieur Henri Schaller. Active à ses débuts dans la mécanique générale et la fabrication d’étampes pour l’horlogerie, elle s’est par la suite également développée dans l’injection plastique et l’usinage CNC.

Entièrement indépendante, elle est aujourd’hui dirigée par la 3ème génération et souhaite garder son esprit familial, tout en se continuant de se développer.

L’entreprise est située à Bassecourt, au centre du village, et organisée en 3 sites de production. Elle a pour projet de construire un nouveau bâtiment en zone industrielle de la même localité. Le 90% de ses 50 collaboratrices et collaborateurs proviennent de la région jurassienne.

Que propose votre société ?

Henri Schaller SA dispose de 4 départements distincts, soit

  • la mécanique
  • l’injection plastique
  • l’étampage et
  • le décolletage de joints.

Essentiellement tournée vers l’horlogerie à ses débuts, elle est aujourd’hui également active dans les domaines du médical/dentaire, de la connectique, de la machine-outils, de l’électronique ou encore de la défense.

Notre large parc de machines CNC en mécanique nous permet d’usiner des pièces de quelques grammes jusqu’à plusieurs dizaines de kilos, tant en tournage qu’en fraisage et dans les matières les plus courantes (acier, inox, aluminium, métaux non-ferreux, etc.).

Grâce à la verticalisation de notre entreprise, nous pouvons mener les projets de nos clients
de A à Z. C’est-à-dire de l’étude de la pièce à l’injection ou l’étampage de cette dernière en passant par la conception et la fabrication des outillages. 

Nous avons également comme projet d’utiliser conjointement 3 des 4 départements pour la fabrication d’un produit unique.

Dans quel domaine travaillez-vous majoritairement ?

Comme dit plus haut, nous sommes actifs dans la fabrication de composants pour l’horlogerie, la connectique, le médical/dentaire, la machine-outils, l’électronique ou encore la défense.

 

À propos de l’accompagnement de Creapole

Comment avez-vous eu connaissance de Creapole ?

Nous avons été invités à participer à un évènement mis sur pied par Creapole en juillet 2019 qui s’intitulait : "accélérez votre projet avec du coaching". Comme nous avions beaucoup de projets en tête et pas toutes les ressources nécessaires, nous avons donc pris part à cette manifestation pour voir ce qui était proposé.

Qu’est-ce que cet événement vous a apporté ?

Nous avons réussi à trouver des réponses à nos questions au travers de la présentation générale, mais également en écoutant les différents témoignages des entreprises présentes. Ensuite, les cessions de speed-coaching nous ont permis d’approfondir un peu plus les sujets pour lesquels nous souhaitions un soutien.

Pour quels motifs avez-vous demandé un accompagnement auprès de Creapole ?

En tant que PME de moyenne taille, nous n’avons pas tout le temps les moyens humains ni financiers pour mener des études sur différentes problématiques que nous rencontrons. Nous avons trop souvent tendance à foncer tête baissée sans nous demander si ce que l’on fait est réellement « juste » ou optimal.
Le fait de pouvoir profiter de l’expérience ainsi que des compétences des coachs spécialisés dans des domaines bien spécifiques est très intéressant et même plus que ça : c’est une démarche indispensable ! Il faut parfois savoir prendre du recul et faire une photo de l’instant T et se poser les bonnes questions.

Cet accompagnement découle justement de cette réflexion. Deux points essentiels en sont ressortis :

  1. nous sommes trop dépendants du secteur horloger ;
  2. nous avons un temps de retard sur l’industrie 4.0.

Concernant le premier point, nous avons donc décidé d’explorer plus en profondeur les autres secteurs dans lesquels nous sommes déjà actifs. Pour cela l’accompagnement de M. Käser était une évidence.

Au niveau de la deuxième réflexion, nous menons notre barque de manière informatisée certes mais certainement pas de manière idéale. La question de la mise en place d’un ERP s’est souvent posée mais le pas n’a jamais été franchi, probablement par manque de temps et nous nous en sortions très bien sans système de gestion jusqu’ici.

Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés ?

Il est très compliqué aujourd’hui de fixer quantitativement des objectifs. Annoncer notre volonté d’augmenter de 30% nos parts de marché dans le medtech ou encore l’aviation ne serait pas réaliste. Nous avons en effet un long chemin à parcourir et ce que l’on souhaite est de trouver de nouveaux débouchés, en Suisse ou à l’étranger, à moyen et long terme. 

Concernant l’ERP, c’est un peu plus simple car cela ne dépend pas de la conjoncture, ni des facteurs externes. Nous souhaitons donc mettre en place notre ERP à court terme, c’est-à-dire qu’il devra être opérationnel d’ici 1 an.

Qui sont les coachs qui vous accompagnement dans ces démarches ?

M. Fabian Käser nous accompagne pour ce qui est de la diversification. 
M. Nicolas Roth s’occupe quant à lui de nous aider dans l’implémentation de l’ERP.

Pouvez-vous décrire Creapole en 3 adjectifs ?

  • polyvalent
  • serviable
  • disponible

Décrivez vos coachs en 3 adjectifs

Fabian Käser : rationnel, novateur et engagé
Nicolas Roth : énergique, empathique et impliqué

 

À propos de vous

Où avez-vous grandi ?

J’ai passé toute mon enfance ainsi qu’une grande partie de ma vie à Bassecourt. J’ai également passé 3 ans à Yverdon et 2 années à Châtillon avant de partir faire le tour du monde avec mon sac à dos durant 14 mois.

Quel est votre cursus ?

Après mes écoles obligatoires, j’ai débuté un apprentissage de polymécanicien en option faiseur d’étampe puis en tant que mouliste (en injection plastique).
Suite à cela, j’ai effectué ma maturité professionnelle, puis j’ai fait un bachelor d’ingénieur de gestion à la Haute Ecole d’Ingénierie et de Gestion du canton de Vaud (HEIG-VD) à Yverdon-les-Bains. Nous étions parmi les premières volées de cette formation encore inconnue en Suisse romande mais bien implantée chez nos voisins français et allemands.

Cette formation dispense aussi bien des cours techniques (mécatronique, physique, informatique, etc) que des cours de gestion d’entreprise (finances, comptabilité, RH, etc.).

Entre deux, j’ai effectué un voyage de 14 mois à travers le monde, seul, afin de mieux comprendre son fonctionnement sous d’autres latitudes. Ceci a été la meilleure des écoles, j’en suis revenu plus riche culturellement et personnellement. Au vu de la situation mondiale actuelle, je ne sais pas si un jour ce type de voyage sera encore possible, fort malheureusement…

Quel poste occupez-vous au sein de l’entreprise où vous travaillez ?

Après avoir passé quelques années aux cotés de mon père en tant que directeur adjoint, j’ai repris la direction de l’entreprise au début de cette année 2020 et j’ai relégué mon père au poste de directeur adjoint. Ceci bien entendu dit avec le sourire, mon père étant encore indispensable à mes yeux en me prodiguant ses nombreux conseils et en me faisant part de sa longue expérience.